Publié le 13 juillet 2022, 7h00 Mis à jour le 13 juillet 2022 à 18h23
L’été en France est un été délicieux. Pour vous aider à vous faire plaisir, Les Echos Week-End vous présente, pour la troisième année consécutive, son guide des 350 meilleurs restaurants d’été à moins de 50 euros. Nous avons fait ce choix avec « La Liste », un guide mondial qui répertorie 30 000 établissements dans 195 pays, mais cette année nous avons introduit une nouveauté : dans chacune des treize métropoles, nous avons décerné « Prix du terroir 2022 » à un restaurant, qui . incarne le plaisir de la table française. Si vous voulez pousser la porte de ces treize champions du rapport qualité-prix-plaisir, c’est le moment de réserver.
Auvergne-Rhône-Alpes : L’Ancienne Auberge
La deuxième adresse du célèbre chef Georges Blanc à l’ombre de son restaurant principal. Ici, dans la « fabrique de limonade de 1900 », on mange un repas bourgeois avec une échine de brochet de homard, un pisé de Bresse à la crème blanche de mère, riz basmati, légumineuses fraîches sautées en persillade « comme en Dombes ». Pour ceux qui ont le temps, ils cuisinent aussi un poulet de Bresse entier pour deux ou quatre personnes. Bel intérieur dans le style du début du 19ème siècle.
Bourgogne-Franche-Comté : La Cabotte
De l’extérieur, ce n’est rien d’autre qu’un bistrot dans un village viticole légendaire, avec des pierres nues et des poutres en bois au plafond. La cuisine de Thomas Protat a de la classe et fait la part belle aux produits : escargots au beurre ail et persillé, filet de bœuf, purée de pommes de terre aux herbes, œufs parfaits et sauce chardonnay, bœuf bourguignon (charolais) et purée de pommes de terre, filet mignon de porc rôti aux épices douces, pommes de terre et légumes rôtis. Carte des vins épique, terrasse.
24, Grande-Rue, 21700 Nuits-Saint-Georges.
Bretagne : Breizh Café
Crêperie pas comme les autres : le propriétaire Bertrand Larcher, originaire de Fougères en Bretagne, a servi ses premières crêpes à Tokyo en 1995. À Cancale, il sert un mélange ouest-est avec des plats comme des galettes de hareng fumé et des glaces phagopiques. La farine, qui sert de base aux crêpes et galettes, est issue de l’agriculture biologique, les légumes sont également achetés bio, si possible. Optez pour des créations très simples comme la galette artisanale de jambon blanc de Bretagne, œuf de tournesol bio, Comté, beurre Bordier en sourdine, ou le petit pain breizh pané et shiitake, œuf brouillé bio, Comté. fromage, épices Grande Caravane de Roellinger, crème fraîche.
7, Quai Administrateur-Chef-Thomas, 35260 Cancale.
Centre-Val-de-Loire : C’heu L’Zib
Il y a des endroits où le temps passe plus lentement qu’ailleurs. Et il y a des endroits où cela ne se produit presque pas. C’heu l’Zib à Menetou-Salon, une auberge de 1937, en fait partie. Il y a aussi le brochet à la crème, la spécialité de la maison, les filets de hareng, les pommes de terre chaudes à l’huile, la terrine de lentilles du Berry, le foie gras maison ou encore le saumon sauvage fumé. Pour la petite histoire, c’est comme ça qu’on mangeait en France : le goût du terroir sans additif, la sincérité de l’aubergiste sans réseaux sociaux.
2, route des Aix 18510 Menetou-Salon.
Corse : Auberge U Licettu
Vue magnifique! Cuttoli est le village le plus haut de la région d’Ajaccio (600 mètres d’altitude), il est également réputé pour ses artisans « culinaires » : charcuterie, confitures bio, coutellerie, poterie. Dans cette auberge rustique, les viandes de saison (porc, agneau, chèvre) sont rôties sur la braise au feu de bois, comme autrefois. La charcuterie, vieillie deux ans dans les caves de l’auberge – dont les fromages de tête et les terrines fabriqués sur place – se marie bien avec les vins corses aux arômes typés. Au menu à 43 euros : soupe paysanne, charcuterie corse, petit cochon rôti au feu de bois, cannellonis de brocciu et menthe, haricots de Soisson à la corse, assiette de fromages corses ou brocciu et son eau-de-vie et dessert.
Plaine de Cuttoli, 20167 Cuttoli-Corticchiato.
Grand-Est : Auberge à l’Espérance
Handschuheim n’est qu’un groupe de maisons à pans de bois le long de l’autoroute entre Strasbourg et Saverne. Pourtant, ce village connaît une intense activité soir après soir, d’innombrables voitures immatriculées à Strasbourg errant dans les ruelles étroites à la recherche d’un parking. Ce sont des propriétaires d’estomacs affamés qui réclament l’une des meilleures « flammekueches » de toute l’Alsace. Ces tartes flambées font partie des spécialités traditionnelles de la région depuis l’Antiquité : ceux qui faisaient encore chez eux leur pain au four n’oubliaient pas la flammkueche hebdomadaire, le « jour du four » : du pain de pâte finement roulé était déballé, recouvert avec de la crème sure, des chips de bacon et des oignons et mettre au four devant le vrai pain. A l’Auberge à l’Espérance, la famille Schott a un peu allégé l’ancienne recette. La pâte à pain a été remplacée par un mélange plus léger selon une recette maison secrète, chaque ingrédient est pesé au gramme près pour garantir une qualité constante et, bien sûr, la « kueche » est toujours cuite dans le vieux four à bois. . . Aux fameuses galettes flambées se sont ajoutées au fil du temps quelques autres spécialités paysannes, comme le copieux pain de viande, le waedele (cou de porc) ou le bibeleskäs (fromage blanc).
5, rue Principale 67117 Handschuheim.
Fermé lundi, mardi et dimanche.
Hauts-de-France : Auberge du Vert Mont
On vous recommande encore et encore l’Auberge du Vert Mont de Florent Ladeyn, prophète de la bière locale, artisanale et de la cuisine flamande, où le menu reste fixé à 50 euros, l’un des meilleurs rapports qualité-prix-plaisir de France. . Bienvenue aux ravioles de chou-rave aux fruits rouges, tataki de luba, jus de légumes, pour continuer avec des pommes de terre nouvelles, savon au calendula, kimchi à l’ail des ours, potiron glacé aux condiments, tourte de maquereau fumé, herbes de plage, caillé de chèvre, tarte aux héliantis et homard grillé au salami gris , fenouil, haricots, mange-tout et biscuit au corail, salade de laitue rôtie au feu de bois avec charcuterie bio maison. Tradition oblige, on n’oublie jamais les fameuses frites au maroilles avant le dessert de saison, rhubarbe grillée, curd de sureau, sorbet rhubarbe. Tout cela s’accompagne non seulement de vin, mais aussi de bières artisanales, de kvas (boisson fermentée russe à base de céréales), de jus, de kéfir ou de kombucha. Dans l’ensemble, c’est une belle et bonne expérience que vous pouvez faire sans vous ruiner. Merci Chef!
13-18, rue du Mont-Noir 59299 Boeschepe.
Ile-de-France : Café des Ministères
Un travail à L’Ambroisie de Bernard Pacaud, un autre à Alain Ducasse, c’est plus que des emplois, c’est presque un devoir moral. Jean Sévègnes a travaillé dans ces deux maisons et bien d’autres, et il tient encore cette promesse dans son bistrot moderne : truite rose du Pays basque en tartare, quinoa d’Île-de-France, radis, mayonnaise à l’œuf à l’ancienne, terrine de porc noir gascon maison . et foie de volaille, cornichons maison, moutarde au miel, boudin noir maison, poulpe de roche, merguez, pois chiches d’Île-de-France suivis de plats tels que la ligne Saint-Pierre de Saint-Jean-de-Luz, pommes de terre vapeur, vert tendre . jus, tête de veau sauce ravigota, bouillon de légumes, « grasdouble » cuit à la basque, vol-au-vent traditionnel aux mignardises, pâture, épinards, jus à la truffe ou cou de veau au lait de 800 grammes environ, pour deux personnes, rôti légumes de saison. Précision : payer moins de 50 euros ici devient de plus en plus difficile, non pas que ce soit impossible (il suffit de prendre l’oeuf mayo en entrée), mais parce qu’on se laisse tenter…
83, rue de l’Université, 75007 Paris.
Normandie : Le Bistrot du Pollet
Salade de haddock ou de sardines au caviar d’aubergines, paillettes persillées ou dorées à la peste, suivies de clafoutis aux cerises ou de rumbabao, le tout pour 32 euros. Le Bistrot du Pollet offre le meilleur de la mer, sans cérémonie. Cela dit, avec la presqu’île aux pâtes fraîches (36 euros) et les soles au citron (28 euros), on est bien tenté de dépasser la barre des 50 euros. Ici, on est généreusement servi.
23, rue Tête-de-Bœuf, 76200 Dieppe.
Nouvelle-Aquitaine : La Ferme aux Grives
L’auberge de Michel Guérard, l’inventeur de la « nouvelle cuisine » et doyen des chefs français, est belle, comme si un dessinateur de Disney l’avait immortalisée sur un tableau. Cette longère avec une grande cheminée à proximité de petits potagers sent bon le terroir du Sud-Ouest et reste l’alternative relativement bon marché à l’établissement mondialement connu : est-ce un pâté en croûte cuit au pain de campagne façon Marthe-Alice Pouypoudat, du poulet de la Saint-Germain ferme à la broche, frisée à la peau d’oignon, ou (avec supplément) meunier à la cheminée, farcies comme en Castille, ces plats rustiques sont préparés avec le même soin que la grande cuisine. Ils sont accompagnés de vins du domaine de Michel Guérard, le Château de Bachen. Avec un menu à 55 euros, on dépasse légèrement notre limite fixée à 50 tous, mais quel plaisir !
334, rue René-Vielle, 40320 Eugénie-les-Bains.
Occitanie : Auberge du poids public
Autrefois, la balance publique devant la maison pesait le bétail un jour de marché. Aujourd’hui, Philippe Jeansing et Céline Taffarello servent la cuisine rustique la plus raffinée : pour 50 euros, on trouve, par exemple, planeur frais, orange et vinaigrette majeure, pousses d’épinards et asperges blanches, le « autour du cochon fermier » de la Maison du Banquet , jus paysan et décoration. , pavlova fraise et romarin, crème, confiture et sorbet fraise. Et pour 40 euros, vous dégusterez une salade verte et magret de canard séché, le cassouleton Saint-Félicien (actuel vainqueur du titre de « meilleur cassoulet toulousain du monde ») et la glace rose, pommes et vanille. Allez-y les yeux fermés.
Pays de la Loire : Gribiche
Gribiche a fait du chemin depuis que nous l’avons recommandé l’été dernier. Certains jours sont impossibles à réserver. Gribiche, c’est aussi une belle histoire, celle de trois jeunes passionnés, Emmanuelle, Alexandre et Léandre, qui se sont rencontrés sur le compte Instagram @pate_croute_france et qui ne se sont jamais quittés. A côté des éclats d’escargot, une mayonnaise façon samouraï, un museau marbré au foie gras, sauce granuleuse bien sûr, et la terrine de canard-porc, moutarde maison, c’est le saucisson maison, haché au jus réduit. Il y a bien sûr de belles galettes en croûte (13 euros), une tête de veau chaude à l’ail des ours ou à la caille, tourte aux haricots et noisettes façon Pithiviers. De bons produits, une bonne sélection de vins, on adore !
9, rue Max-Richard, 49000 Angers.
Fermé samedi et dimanche, mercredi soir.
Provence-Alpes-Côte d’Azur : La Merenda
A La Merenda, il n’y a pas de téléphone, les réservations ne sont pas possibles, les cartes de crédit ne sont pas acceptées. Une carte des vins ? « On n’en a pas ! Le soir, on peut se battre avec les locaux pour avoir une des dernières places sur des bancs en bois inconfortables. En février (Beau Carnaval) et en haute saison, le restaurant reste parfois fermé. C’est bien pour ça c’est tellement apprécié !Depuis quarante ans, ils proposent une cuisine niçoise sans concession, anciennement de la famille Giusti, aujourd’hui de Dominique Le Stanc.Ce dernier a quitté la course aux récompenses culinaires pour revenir à la « vraie » cuisine. journée à vélo et, quand il veut tartiner des pâtes, il doit ouvrir un tiroir dans sa petite cuisine : ratatouille, sardines farcies, fleurs de potiron au four, daube provençale ou tripes à la niçoise inventées, toujours sur sa carte, et ceux qui vraiment envie de réserver viens le matin et pose une enveloppe demandant une table. Une fois cette demande entendue…
Quel est le meilleur restaurant du monde de 2021 ?
En novembre 2021, La Liste a publié sa nouvelle liste des 1 000 meilleurs restaurants du monde. Pour la cinquième année consécutive, le chef Guy Savoy du restaurant éponyme de La Monnaie de Paris a remporté le titre suprême.
Quel est le plus beau restaurant du monde ? La Leña, située en bordure de la côte andalouse, a reçu le prix du « plus beau restaurant du monde ». Il fait suite au Garden Hotpot, en Chine, lauréat de l’édition 2020 du Restaurant & Bar Design Award. Ce concours indépendant avec un jury de renom récompense les lieux les plus marquants de l’hôtellerie.
Quel meilleur restaurant du monde ?
La Liste dévoile son Top 1000 des meilleurs restaurants du monde post-Kovid, pour la cinquième fois, Guy Savoy est sacré meilleur restaurant du monde avec 99,5 points. Les prix seront remis aux chefs lauréats lors de la cérémonie présentée par Stéphane Rotenberg, le lundi 29 novembre 2021 au Quai d’Orsay à Paris.
Quels sont les 10 meilleurs restaurants du monde ?
Les 50 meilleurs restaurants du monde 2021
- Noma (Copenhague, Danemark)
- Géranium (Copenhague, Danemark)
- Asador Etxebarri (Atxondo, Espagne)
- Centre (Lima, Pérou)
- Enjoy (Barcelone, Espagne)
- France (Stockholm, Suède)
- Maïdo (Lima, Pérou)
- Odette (Singapour)
Comment sont classés les restaurants ?
L’évaluation des restaurants consiste à attribuer des étoiles pour évaluer les restaurants. Ces étoiles sont exclusivement liées à la cuisine. Le service et l’environnement ont une classification distincte, attribuée à intervalles réguliers.
Qui note les restaurants ? Classement des restaurants C’est le Guide rouge Michelin qui a attribué les premières étoiles aux restaurants dès 1931. « Le terme « macaroni » est souvent utilisé, à tort, à la place d’« étoile ».
Comment savoir si un restaurant est gastronomique ?
Pour être classé gastronomique, un restaurant doit proposer une cuisine pointue, tout en disposant d’une cave aux belles références. La configuration est censée être agréable et a une identité spécifique. Le service et l’accueil doivent être attentifs aux clients.
Quels sont les différents types de restaurants ?
Restaurants physiques
- Restaurants classiques ou traditionnels. …
- Nourriture de rue ou nourriture de rue. …
- Le restaurant mobile ou food truck. …
- Manger dans les transports. …
- Le café. …
- Le grill ou steak house. …
- Cuisines fantômes. …
- Sandwichs, bocaux et gâteaux.
Quel est le restaurant le plus étoilé au monde ?
Depuis octobre 2021, Vincent Le Moal, 27 ans, de Paimpo (Côtes-d’Armor), est chef adjoint au Burj Al Arab, l’hôtel restaurant le plus étoilé au monde, à Dubaï (Émirats arabes unis).
Quel restaurant a le plus d’étoiles Michelin ? 1. Cap sur la Bretagne. Ça sonne binie : la Bretagne gourmande a le vent en poupe !
Quel chef à 5 étoiles ?
Le chef le plus étoilé Michelin : Alain Ducasse. En l’absence de Robuchon, Alain Ducasse est le chef le plus étoilé du monde.
Quel est le chef le plus étoilé ?
Alain Ducasse : le chef le plus étoilé au monde.
Quel est le maximum d’étoiles pour un restaurant ?
Les restaurants peuvent obtenir jusqu’à trois étoiles, ces restaurants étoilés ont une réputation internationale qui leur permet de remplir leur salle peu importe les prix qu’ils fixent. Mais pour faire partie de ce cercle très fermé des restaurants étoilés, les démarches sont nombreuses.
Comment avoir une etoile dans un restaurant ?
Pour obtenir une étoile, le restaurant est visité plusieurs fois par des inspecteurs locaux. A chacune de leurs visites, les résultats doivent être constants. La première étoile Michelin nécessite la visite de quatre inspecteurs. Pour obtenir les deux étoiles, ils reçoivent jusqu’à 10 visites des inspecteurs.
Qui donne les étoiles au restaurant ? Classement des restaurants Ainsi, chaque année, des étoiles sont attribuées aux restaurants considérés comme les meilleurs par l’équipe d’inspecteurs Michelin anonymes.
Comment un restaurant Peut-il gagner une étoilé ?
Pour obtenir une étoile, le restaurant doit : être en bon état depuis au moins 18 mois (c’est-à-dire maintenir ses normes) pour proposer une cuisine aux particularités ou une cuisine supérieure.
Quels sont les critères pour obtenir une étoile Michelin ?
Ces critères sont régulièrement révélés par le Guide Michelin de manière très transparente :
- la qualité des produits.
- la maîtrise de la cuisine et des saveurs.
- la personnalité du chef dans ses plats et sa créativité
- le rapport qualité prix.
- la constance de la prestation dans le temps, critère de régularité