essentiel
Maddly Chaillous est hélicoptère au-dessus d’Arras-en-Lavedan depuis six ans. Dans la vallée de l’activité insolite, ce trentenaire trouve du sens et s’épanouit.
Parfois, ils le font. Mais entre Maddly et ses gastéropodes, la relation frôle l’évidence. Pourtant, si l’élevage est une tradition dans le Val d’Azun, à 930 m d’altitude, les escargots semblent être une anomalie. « Quand j’ai commencé en 2017, il y avait un peu de méfiance, beaucoup de surprise », raconte cet éleveur d’escargots, originaire de la Sarthe et qui a découvert la Bigorre lors de ses études supérieures à Marie-Curie. Principalement en tant que femme célibataire, mais les gens me voient au travail. , apprendre, persévérer et, finalement, gagner le respect de tous. »
Avant d’acheter sa ferme au-dessus d’Arras-en-Lavedan, Maddly Chaillous a grandi à St-Pastous, après une première vie dans le tourisme et l’immobilier. « Je ne voulais plus être dans un bureau, mais vivre dehors, au rythme des saisons. En 2015, il y a eu beaucoup d’orages et donc beaucoup d’escargots. Je l’ai eu de mon voisin » Il ne veut pas n’utilisez pas de tueurs de limaces et préparez-vous. Lisez beaucoup et dans les Alpes, j’ai commencé à m’entraîner. C’était aussi pour combiner les commerçants et les escargots.
Des visites lundi et vendredi
Dans ce premier terrain, prêté, Maddly passe de la théorie à la pratique, ce qui est un bon accueil pour les gastéropodes du Piémont et surtout les grands gris cultivés, que Maddly reçoit en avril, jusqu’à 5 000. 6000 têtes de camembert dans un petit coffret. Direction la nurserie chauffée pour ces jeunes animaux très fragiles pour échapper au froid. Puis les gastéropodes passeront quatre mois dans les parcs de 930 m, équipés de surfaces de liaison, se nourrissant de végétation, qui assure aussi la fraîcheur et l’humidité des lieux, et de céréales. Chaque année, 90 000 escargots peuplent la ferme clôturée protégée par des poules. « Chaque élément a son rôle, car il y a beaucoup de prédateurs : reptiles, batraciens, insectes, rongeurs. Quand je récolte 35 000 de 18-20 g, je suis très content. Il faut être rigoureux et attentif, car les conditions climatiques d. des doutes sur la pérennité de cet élevage qu’ils créent, comme on l’a vu cet été avec la sécheresse qui freine leur croissance. »
A l’automne, il faut compter un mois pour les récolter, après quoi ils sont transformés dans l’atelier des Gaves qui a obtenu l’agrément de ces animaux. « Je les décortique à la main, environ 600 à l’heure, puis je les épluche et les fais cuire dans un bouillon aux herbes du jardin. » Les plus petits sont faits dans une pâte à tartiner. Les autres sont confits dans de la graisse de porc noire. » Dans les premières années d’exploitation, Maddly vendait toujours toutes les conserves. « C’est un produit spécifique qui demande conseil, mais il est très apprécié. Surtout pour des produits de qualité en pleine nature. Comme je n’ai pas l’appui de la NPB, j’essaie aussi de développer d’autres activités, en me diversifiant avec des jus, des nectars…» La production qu’il vend à la ferme de Karrascol et sur les marchés locaux.
Quelle est lorigine des cagots ?
Maddly propose également des visites le lundi à 18h00 et le vendredi à 9h30 pendant l’été (15h00 le mercredi en septembre). « J’adore rencontrer le public ici, voir les réactions des petits et des grands, apprendre à connaître cet animal et ce que je fais ici. Il y a toujours de bonnes questions. »
A l’origine, les Cagots étaient une tribu des Pyrénées, une caste qui vivait à l’écart de la population. Ils se sont assimilés aux lépreux et aux juifs et aux victimes de terribles discriminations raciales dans les communautés des Pyrénées.