Il élève et cuisine des escargots à Saint-Jean de Boiseau. Manuel Lenouvel a fourni de quoi faire ses projets toute l’année. 2019 est l’année de la réflexion !
Par La Poste Courrier du Pays de Retz
Publié le 28 février à 19:49
Il a été mis à jour le 28 février, 20:05
Sans produits phytosanitaires
Manuel Lenouvel, gérant de la ferme Aux escargots de Saint-Jean de Boiseau a déclaré « Avec plus de 200 000 escargots collectés cette année, je peux cuisiner et vendre toute l’année, de septembre à juin. mise en place en 2014. »
Pour y arriver, l’éleveur d’escargots de Saint-Jean de Boiseau a dû développer son élevage et apprendre à lutter contre les animaux sauvages tels que les escargots, les rongeurs et depuis peu le sanglier qui causait des dégâts dans les parcs à « helix aspera maxima », qui est connu. comme « gros gris » (entre petit-gris et bordeaux).
« Je ne veux pas utiliser de produits phytosanitaires et je ne pense pas à une production intensive », précise Manuel Lenouvel. Ainsi, il met en œuvre la rotation des parcs.
Une production délicate
Au fil des ans, le nombre de ces parcs a augmenté. Dans les 2,5 hectares de la ferme, il en possède désormais 10 qu’il gère…
La récolte se fait de mars à juin, les mollusques sont placés en chambre froide pour passer en hibernation, se stocker et permettre une transformation tout au long de l’année.
L’élevage et l’engraissement des escargots dépendent de nombreux facteurs. Les gros gris ne supportent pas le froid, par exemple. Par temps froid, leur croissance ralentit. Cette production nécessite une bonne connaissance des escargots.
Et puis, ils ont besoin d’eau, mais pas beaucoup : trois fois 5 minutes de micro-aspersion la nuit, si nécessaire (pendant le travail des animaux !).
L’éleveur d’escargots s’est formé dans un élevage d’escargots en Charente puis à Lille. « Je n’ai aucune expérience préalable en agriculture, mais j’ai suivi un doctorat en agriculture pour me spécialiser dans le domaine et être reconnu comme un expert. »
Et le gardien cause parfois des problèmes… Il raconte comment un matin des escargots se sont échappés suite à la panne de la clôture électrique :
Le plaisir toujours présent
Nous pensions que les escargots n’étaient pas rapides mais 1 000 escargots ont traversé la clôture et m’ont fait courir !
Depuis lors, un nouvel ordre s’est établi et il n’y a pas d’échappatoire !
J’apprécie toujours la production et le travail créatif pour améliorer l’élevage. Je me suis découvert une passion pour la vente directe qui me permet de reprendre mon travail avec un client intéressant
La plus-value se trouve en effet avec la préparation des gastéropodes et c’est là que se situent les problèmes : horaires de travail, déplacements continus 7 jours sur 7 (trois jours pour la cuisine, deux jours dédiés au pâturage et vente en cas de violation des deux jours). en vente sur les marchés).
Cela fonctionne de façon répétitive : le lundi, je décortique et nettoie les coquilles ; Le mardi, je cuisine au court-bouillon ; Mercredi, je l’ai remis dans la coquille avec du beurre d’escargot. »
Et la suite ?
Ces différentes activités se déroulent dans deux pièces différentes de son immeuble, à part la salle de stockage, elles suivent toutes les règles d’hygiène.
Pas moins de 15 kg de beurre ont été utilisés pour décorer les 230 douzaines qui sont prêtes à être consommées et rassemblées en colis chaque semaine.
Les installations de production et de vente sont désormais opérationnelles. Manuel Lenouvel imagine désormais la suite.
Il a été approché pour développer une forme de tourisme avec des visites à la ferme. Il travaille à établir une serre, dans le premier parc, pour permettre l’élevage. Des places sont achetées.